mercredi 16 décembre 2009

Amnesty International et Omar Barghouti - soif de diffamation d'Israël

Source: article de Martin Sherman dans le Jerusalem Post

"La création de l'Etat d'Israël a profondément changé l'agriculture locale. Les terres ont connu la technologie moderne, la mécanisation, le travail de précision, les pesticides, le revêtement des cultures pour le contrôle de la température, les récoltes à haut rendement, le traitement des produits, la commercialisation et l'exportation. Des méthodes efficaces d'irrigation, d'arrosage et d'irrigation au goutte à goutte ont fait leur apparition. Résultat : la production s'est vue croître considérablement, et l'élevage est passé d'une entreprise de subsistance à une industrie commerciale." Daniel Hillel, Les Rivières d'Eden, Oxford University Press, 1994

L'extrait ci-dessus suffit à mettre en relief le ridicule du récent rapport d'Amnesty, selon lequel la politique de privation d'eau d'Israël nuit gravement aux droits de l'Homme des Palestiniens. Comme par enchantement, le rapport d'Amnesty coïncide parfaitement avec une croisade vicieuse lancée par Omar Barghouti, contre l'université de Tel-Aviv dont il est diplômé, à travers les campus américains. Son cheval de bataille : le boycott de ladite université, et dans la foulée, de tout l'establishment académique israélien (les gauchistes avoués et tout le tintoin compris).

Toujours par pure coïncidence, l'une des questions soulevées par Barghouti pour justifier sa campagne de BDS (Boycott-désinvestissement-sanctions) est la réduction par Israël de l'approvisionnement en eau afin d'enclencher un processus de "nettoyage ethnique" et "d'apartheid". Comme on pouvait s'y attendre, Amnesty a nié toute ressemblance avec l'initiative de Barghouti, suavement intitulée : "Palestine : soif de justice".

Des Palestiniens mieux lotis depuis 1967
Les faits, cependant, donnent une tout autre image de la situation que celle dépeinte par le duo A/B (Amnesty/Barghouti). Grâce à de nouvelles mesures de consommation d'eau fraîche, le sort des Palestiniens s'est considérablement amélioré - jusqu'à devenir méconnaissable - depuis 1967, lorsqu'ils sont passés sous administration israélienne. Aussi bien en terme de consommation globale, par habitant, par rapport à Israël et aux Israéliens, ou encore en ce qui concerne l'approvisionnement en eau courante des ménages, les superficies cultivées ou l'importance du produit agricole.

Sur la période 1967-2006, la consommation annuelle globale des Palestiniens en Judée-Samarie a augmenté de 300 % : pour passer de 60 millions à 180 millions de mètres cubes. Alors que sur la même période, en Judée-Samarie, la consommation moyenne par habitant a augmenté de quelque 15 % seulement : de 86 à 100 mètres cubes. Comparativement, la consommation globale en Israël a chuté de 15 % (de 1 411 millions à 1 211 millions de mètres cubes), tandis que la consommation d'eau pure par habitant a chuté de 300 % (!) : de 508 à 170 mètres cubes. Une diminution due à une utilisation plus intelligente de l'eau, au remplacement de l'eau douce par des eaux usées recyclées pour l'irrigation agricole et de l'eau naturelle par de l'eau artificielle (dessalée) pour usage domestique.

Les Palestiniens, en revanche, ont toujours refusé de procéder à des processus d'assainissement, laissant les effluves non traités mettre en péril les productions israéliennes. En outre, de 1967 aux années d'avant Oslo, la consommation en eau des ménages palestiniens sous autorité israélienne a augmenté de façon spectaculaire : de près de 600 %. Soit nettement plus qu'en Israël, où pendant la même période, la consommation domestique a progressé d'environ 230 %. En 1967, seuls 50 villages des Territoires avaient l'eau courante, contre 260 dans les années 1990. A vous de juger !

De même, comme l'a souligné Hillel dans la citation d'introduction, l'agriculture a connu une avancée spectaculaire, grâce à des méthodes efficaces d'irrigation mises en place sous autorité israélienne. La superficie des terres cultivées a ainsi crû de 160 % et les revenus agricoles de 1 200 %.

Mensonges au goutte-à-goutte
En outre, les allégations malveillantes et mensongères selon lesquelles les pelouses luxuriantes et les piscines des colonies juives ont injustement privé les Palestiniens d'eau sont démenties par une statistique unique : Israël transporte plus d'eau de l'intérieur des frontières d'avant 1967 vers la Judée-Samarie (près de 56 millions de mètres cubes) qu'il n'en faut pour assouvir les besoins de la population juive des implantations (un peu plus de 48 millions de mètres cubes).

En d'autres termes, il y a un afflux net d'eau d'Israël vers les Territoires, qui compense largement les pelouses et les piscines injustement décriées. (En outre, Israël transporte environ 5 millions de mètres cubes d'eau vers Gaza, conformément aux stipulations des accords d'Oslo.) Des faits bien évidemment soigneusement occultés dans le rapport d'Amnesty et dans les prises de parole publiques de Barghouti. En fait, il faut noter des similitudes frappantes entre les termes utilisés et les questions soulevées de part et d'autre. Par exemple, Amnesty et Barghouti prétendent qu'Israël utilise environ 80 % de l'aquifère, et laisse les Palestiniens "avec ce qui reste".

Une affirmation exacte dans les faits, mais vide de sens et trompeuse dans sa présentation.
Avant 1967, Israël utilisait 90 % des eaux aquifères qui coulent naturellement dans la plaine côtière et la vallée de Jézréel. En d'autres termes, depuis la création de l'Etat, les Palestiniens disposent de plus d'eau, grâce à une utilisation plus intelligente, un net progrès dans les techniques d'irrigation, le recyclage des eaux usées et le dessalement, des méthodes toutes mises au point par Israël.

De plus, selon le duo A/B, la consommation des Israéliens par habitant est beaucoup plus élevée que celle des Palestiniens. Explication : des demandes et des modes de vie différents. De même, il existe des taux différents de consommation entre les populations juive et arabe - et entre les différents groupes socio-économiques au sein de la population juive - sans que personne ne crie à la privation délibérée. En ce qui concerne l'interruption d'apport en eau (qui, soit dit en passant, est chose courante dans les capitales arabes comme à Amman et à Damas), il convient de souligner qu'Israël ne fournit pas directement le consommateur palestinien. La compagnie nationale d'eau Mekorot est en contact avec les fournisseurs palestiniens (comme l'Autorité palestinienne, les municipalités et les compagnies d'eau privées). Ce sont ces entités qui approvisionnent la population, et ce sont elles qui initient les innombrables coupures d'eau. Généralement, ces interruptions sont dues à des vols, un mauvais entretien des infrastructures ou des factures impayées - fait que même le rapport d'Amnesty a été forcé de reconnaître bon gré mal gré.

A quand le prochain rapport ?
Le tandem Amnesty/ Barghouti rapporte une flopée d'anecdotes curieusement semblables, sur la détresse des Palestiniens, faibles victimes de la politique restrictive délibérée de leur bourreau. Mais ces dernières ne reflètent en aucun cas une politique globale. La réponse israélienne aux accusations figure rarement, et, lorsqu'elle apparaît, est dénigrée et balayée d'un revers de main par l'auteur. Dans une déclaration sur son site Web, qui relève d'une immense ignorance ou de la méconnaissance délibérée des réalités hydrologiques, Amnesty formule une requête qui, si elle était appliquée, signifierait une mise à mort certaine de l'aquifère pour les Israéliens et les Palestiniens : "... Israël doit lever immédiatement toutes les restrictions qu'elle impose sur l'approvisionnement des Palestiniens en eau..."

On est impatient de recevoir le prochain rapport d'Amnesty sur une utilisation inéquitable des ressources partagées en eau. Que dire, par exemple, de l'Egypte, dont la politique de coercition engendre la famine et la faim. Ou de l'Ethiopie, qui puise la majorité de son eau du Nil. On suppose qu'Amnesty planche déjà sur le sujet, car on pourrait difficilement soupçonner l'organisme d'appliquer une politique de deux poids deux mesures. N'est-ce pas ?

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