samedi 26 décembre 2009

La délégitimisation d'Israël passe par Londres, Bruxelles et Madrid

Londres, Bruxelles et Madrid seraient devenus des "pôles de délégitimisation d'Israël", selon le rapport de l'Institut Reut de Tel Aviv qui sera présenté la semaine prochaine à Ashley Perry, conseiller du Vice Ministre des affaires étrangères Danny Ayalon. Toronto et Berkeley sont également pointés dans le rapport.

"Le rapport indique que les ennemis traditionnels d'Israël sont de plus en plus souvent rejoints dans leur bataille par des groupes anti-sionistes dotés de vastes réseaux, des associations de droits de l'homme hostiles et des islamistes radicaux locaux qui utilisent des armes dans les domaines culturel, académique, juridique et financier contre ce qu'ils considèrent comme un Etat paria illégitime qui a sa capitale dans Jérusalem occupée. Ils oeuvrent à la diabolisation d'Israël et veulent faire passer Israël pour une Afrique du Sud d'apartheid du 21ème siècle. Ces groupes sont concentrés dans plusieurs grandes villes, que Reut appelle "les pôles de délégitimisation".

Cette campagne est ancienne et bien connue. L'intellectuel américain Paul Berman, auteur de Les Habits neufs de la terreur a déclaré : "Les comparaisons d'Israël à l'apartheid - ou les comparaisons plus radicales et de nos jours plus fréquentes aux nazis - ont fait irruption en Europe de l'Ouest et dans le monde arabe dans les années 1970, et maintenant on les trouve partout."
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Israel’s new battlefields: Hubs of delegitimization, par Amir Mizroch, The Jerusalem Post (extraits)

A new report by the Reut Institute, a Tel Aviv-based national security and socioeconomic policy think tank, maps out the "new battlefield" in which Israel finds the legitimacy of its very existence attacked by a wide array of organizations and individuals in global centers like London, Toronto, Brussels, Madrid and Berkeley.

The report, which also makes recommendations for possible remedies, is to be presented next week to Deputy Foreign Minister Danny Ayalon's adviser Ashley Perry, and will also be presented at the Herzliya Conference in January. The report's authors spent two weeks in London interviewing some 45 people, including members of Muslim groups and anti-Zionist Jewish organizations, and academics, journalists, pollsters, jurists, activists and politicians.

Beginning with Israel's traditional strategic concept, conceived by David Ben-Gurion, which posits that to win its wars, the IDF would have to take the fight to its enemies, the Reut report posits that increasingly, Israel cannot "win" its wars in the traditional sense as it is not up against conventional Arab armies, and there is no decisive victory over an enemy army to be had.[...]

The report states that Israel's traditional enemies have increasingly been joined in battle by widespread networks of anti-Zionist groups, hostile human rights organizations and homegrown radical Islamists that use cultural, academic, legal and financial weapons against what they see as an illegitimate pariah state with its capital in occupied Jerusalem. They are trying to demonize Israel, to turn Israel into the Apartheid South Africa of the 21st century. These groups are concentrated in several large cities, what Reut calls "Hubs of Delegitimization."[...]

Reut's report distinguishes between "soft critics" of Israel and "hard-core delegitimizers," and posits that the hard-core group, made up of anti-Zionists, anti-Semites and radical Islamists, is always trying to coopt the "soft critic" group into a more radical position. Their goal is to blur the difference between legitimate criticism of Israeli policy and Israel's basic legitimacy. Reut's team suggests an effort should be made by Israel's defenders to drive a wedge between the soft and hard core critics of Israel in London. The soft critics are human rights groups like Oxfam that are critics of Israeli policy but not necessarily of its legitimacy.

According to Calev Ben-Dor, a member of the Reut mission to London, the perceived lack of options for those opposed to Israeli policy and wanting to "do something" to help Palestinians creates an "option vacuum" which often leads "soft critics" (those unhappy with specific Israeli policies) to adopt the positions of "hard delegitimizers" (who seek to undermine Israel's existence). A successful fight against delegitimization will have to include suggestions for how to drive a wedge between these two groups, Ben-Dor says. [...]
Photo: Bruxelles, 11 janvier 2009: nazification d'Israël et déferlement antisémite

2 commentaires :

Gilles-Michel DEHARBE a dit…

* SPME Statement on the Expulsion of Ariel University from Solar Decathlon 2010 on Political Grounds

Los que firmamos esta declaración, afiliados de universidades, investigadores, profesionales, academicos y estudiantes de todo el mundo denunciamos la decisión del Gobierno Español de expulsar el equipo de Ariel University Center en Israel del Solar Decathlon Europa 2010.

El Solar Decathlon invita a equipos de Universidades de todo el mundo para diseñar y construir la mas habitable casa, que es eficiente en su balance de energía y completamente activada por energía solar. El primer Solar Decathlon se realizó en 2002. Este y las competencias de los años 2005, 2007 y 2009 fueron organizados en los Estados Unidos. Solar Decathlon 2010 es la primera competencia de ese tipo que se realizará en Europa - Madrid el proximo Junio 2010.

La Universidad Ariel es una institución localizada en Cisjordania entre Nablus y Ramallah. Los estudiantes de Ariel son Judíos y Arabes, la universidad los provee con una educación fuerte y los prepara para trabajar y vivir juntos productivamente y en paz. El Abril pasado el equipo de Ariel fue elegido como uno de los 20 equipos de arquitectura para participar en la competencia como finalistas.

En seguida varios grupos con orientación anti-Israel y supuestamente pro- Palestinos: Arquitectosy Urbanistas por la Justicia en Palestina - APJP, PACBI, el Comité Nacional Palestino de la sociedad civil Palestina para el Boycott, las Desinversiones y las Sanciones- BDS, presionaron al Ministerio Español de Vivienda para expulsar el equipo de Ariel de la competencia. En Septiembre el Ministerio anunció la expulsión basando su decisión no, en los meritos de este equipo sino exclusivamente y explícitamente en razones politicas no justificadas. Una carta de SPME solicitando que el ministerio revise su decision humiliante no ha tenido respuesta ninguna.

Algunos de nosotros estan afiliados con instituciones que fueron finalistas de anteriores competencias del Solar Decathlon. Por eso nosotros estamos especialmente despavoridos por lo que hizo el Gobierno Español. Es especialmente embarazoso que la expulsión de una universidad de esta competencia internacional ocurre en ocasión del primer Solar Decathlon que se realizará en Europa.

La interferencia por motivos politicos cometida por un Gobierno degrada la ciencia y la erudicion. La acción del Gobierno Español ha hecho mas daño a Solar Decathlon Europe 2010 que al Centro Universitario Ariel y puede haber puesto un precedente para la corrupción de otras competencias academicas.

• Visit Scholars For Peace in the Middle East website
http://www.spme.net

• To Sign this petition go to
http://www.spme.net/cgi-bin/display_petitions.cgi?ID=20&Action=Sign

• To see current signatures go to
http://www.spme.net/cgi-bin/display_petitions.cgi?ID=20&Action=View

•Please consider making a donation to SPME
http://www.spme.net/donation.html

Remove me from this list.

Gilles-Michel DEHARBE a dit…

Qu'a apporté l'islam à l'Europe depuis trente ans ? Des mariages forcés, une explosion de la polygamie, des femmes voilées, la violence dans les écoles et les hôpitaux, les crimes d'honneur , le terrorisme idéologique (cours d'histoire, de philosophie, de littérature) l'obscurantisme, la censure, la Marseillaise conspuée, bref : la tristesse et la haine .

Alimenté par le fantasme d’une Europe asservie aux pays arabes, "Eurabia" de l’historienne Bat Ye’or révèle sur un mode nouveau la peur et la haine que l’Islam inspire en Occident. Défendant des positions proches de celles d’Oriana Fallaci, elle compte autant de soutiens et de relais que la pamphlétaire italienne, notamment en Italie où ses analyses entrent en écho avec la représentation d’une Europe faible, lâche et antisémite.

À l’initiative de la France, la CEE établit un dialogue euro-arabe.

Le 6 novembre 1973, à Bruxelles, les neuf pays de la CEE proclament une résolution qui somme Israël de se retirer sur la ligne d’armistice de 1948 et de respecter les « droits légitimes des Palestiniens ». Cette solidarité est pérennisée lors de la conférence de Damas (septembre 1974), qui institue un secrétariat permanent de 350 membres, chargé de la coopération euro-arabe dans les domaines politique,industriel, commercial, scientifique,technique et culturel. Par la suite, le dialogue est relayé par l’Association parlementaire pour la coopération euro-arabe, qui regroupe plus de 200 députés représentant toutes les tendances politiques au Parlement européen.

Le cheval de Troie grâce auquel s’est introduite en Europe la politique décidée au cours des conférences islamiques ou arabes (à Lahore en 1974, à Fez en 1980 ou encore à Amman la même année). L’Eurabia – nom d’une revue publiée à Paris par le Comité européen de coordination des associations d’amitié avec le monde arabe – est donc fondée sur une collaboration bien entendue : des accords économiques en échange d’un alignement politique. Mais cette entente contre nature concerne aussi un autre domaine : celui de l’immigration. À Damas, en septembre 1978, les gouvernements européens auraient accepté que les pays arabes « exportent » leurs populations, avec leur culture et leurs mœurs. Ce transfert de millions de musulmans d’Afrique et du Moyen-Orient a signé l’achèvement du processus de dhimmitude, en affiliant définitivement une Europe impotente à un monde arabo-musulman en pleine expansion démographique.

À l’aube du XXIe siècle, les conséquences de cet échange, perdu d’avance sautent aux yeux. La France, malin génie attelé à la destruction d’Israël et de l’Amérique, empêcherait sciemment ces pays de se protéger contre l’islam qui les assiège : « La continuelle obstruction française à l’encontre de la politique américaine est inhérente au partenariat euro-arabe. Elle a déterminé le refus inflexible de la France de reconnaître les racines du terrorisme islamique. » L’Espagne aurait aussi baissé la garde : Zapatero, élu après les attentats de Madrid en mars 2004, s’est prononcé à l’ONU en faveur d’une alliance culturelle entre le monde occidental et les pays arabes et musulmans. Pour Bat Ye’or, il y a dans ce programme un « mélange de peur et de soumission caractéristique de la dhimmitude ». En définitive, le dialogue interculturel n’aurait été qu’un marché de dupes : les musulmans ne se sont pas ouverts à la modernité, les immigrés ne se sont pas intégrés et l’Europe s’est islamisée. Le résultat est accablant : en l’espace de trente ans, la civilisation européenne aurait dégénéré en une entité hybride, l’Eurabie, excroissance du monde arabo-musulman et « foyer d’une virulente combinaison d’animosité anti-juive, anti-chrétienne et anti-américaine ».