jeudi 20 mai 2010

Venezuela : événement académique-culturel 'Palestine, 11.000 ans d'histoire'

"Le peuple palestinien a donné le christianisme au monde, le judaïsme au monde. Le christianisme n'est pas né en Europe - il est né en Palestine. C'est un héritage palestinien, la crèche est un héritage palestinien, la croix est un héritage palestinien, et nous sommes en train d'être expulsés de l'histoire. L'agriculture est née en 8.000 avant J.-C. chez les Cananéens, et nous descendons du peuple cananéen, Bethlehem fut fondée en 4.000 avant J.-C., Jérusalem fut fondée en 6.000 avant J.-C., Jéricho fut fondée entre 9.000 et 10.000 avant J.-C. Où est cette histoire? La Palestine est un peuple interdit, un peuple censuré, l'histoire du peuple palestinien est interdite car nous vivons sous un régime international, dictatorial, suprémaciste, raciste, totalitaire et totalement répressif." (Susana Khali)

Il n'y a pas qu'en Europe qu'il y des bataillons de savants et spécialistes anti-israéliens de la trempe de Michel Collon et de Régis Debray (pour ne citer qu'eux). 

Il y en a aussi au Venezuela. Les savants vénézuéliens en la matière se sont donné rendez-vous du 12 au 16 mai pour  "un événement académique-culturel" sur le thème "Palestine, 11 mille ans d'histoire" (Palestina, 11 mil años de Historia).

Source: Latin America, Israel and the Jews blog (Venezuela: "11 Thousand Years of Palestinian History")

The Venezuelan Ministry of Culture promoted an academic-cultural event called “Palestine, 11 Thousand Years of History” (“Palestina, 11 mil años de Historia"). It took place between the 12 and 16 of May, and it was organized by several cultural, leftist and pro-Palestinian organizations. The event’s goal was to “provide a small sample of the cultural heritage of an ancient nation that refuses to disappear, a victim of cruelty, occupation and death”. The event consisted of documentaries, conferences, art galleries, debates, musical presentations, and Arab food.

The Ministry of Culture’s press release includes comments such as “a rich and diverse ancient culture, which suffers the consequences of imperial ambition”. The Venezuelan government is promoting the false idea that the Palestinians have populated the land of Israel for 11 thousand years, without even attributing any claims of Jewish history to it, or without mentioning any of the conquests that took place throughout the millennia. This is misleading for the average visitor who is not supplied with accurate factual information, and it falsely presents the Jews as new residents who have randomly come to “colonize” this land.


In addition, Susana Khali, one of the organizers, mentioned that “[…] Not only land is being stolen from the Palestinian people, but also their history. The true descendants of the ancient people of Israel are the Palestinian people and not the Nazis, Aryans and Europeans. […] The idea is to think about solving the conflict. This conflict has a solution, and any solution rests on the foundations of justice, the fight is for a single State, the right of return of the Palestinian people to their land, with the goal of ending the system of Israeli colonial horror, to put an end to Zionism, a racist ideology which violates all human essence. […] Zionism is a racist school of thought that was born in the bosom of a white European bourgeoisie, based on supremacism and denial of others. We should condemn racism, at all costs. It's about fighting for the strength of any people in the world; the Palestinians call for their right to exist as a people. […] The Palestinian people gave Christianity to the world, Judaism to the world. Christianity was not born in Europe; it was born in Palestine. It is Palestinian heritage, the stalls are a Palestinian heritage, the cross is a Palestinian heritage, and we are being driven out of history, The implementation of agriculture was born in 8,000 BC from the Canaanite people, who descended from the Canaanite people, Bethlehem was founded in 4,000 BC, Jerusalem was founded in 6,000 BC, Jericho was founded between 9,000 and 10,000 BC. Where is that history? Palestine is a prohibited people, a censured people, whose history is prohibited because we live under a dictatorial, supremacist, racist, totalitarian and totally repressive international regime. […] We tell the Mossad, the Israeli service of intelligence and penetration, that if they're going to bomb Gaza, they should also come for the Palestinians who are abroad, scattered throughout the world clamoring for our right to return. There are two Palestines: an occupied Palestine and a wandering Palestine. We want to return and fight for the right to be Palestinian. We believe we can live together, but only by ending the regime of apartheid, like any people living in the world, with equal rights."

Inaugurado ''II Evento Académico-Cultural: Palestina, 11 mil años de Historia''

6 commentaires :

Anonyme a dit…

Tout ça vient conforter la déclaration d'un spécialiste de l'islam qui affirmait il y a peu que l'islam est présent en France depuis 3000 ans.


http://www.starsetpaillettes.com/jamel-debbouze-islam-et-ignorance

Anonyme a dit…

Les palestiniens et l'histoire de l'humanité, c'est l'histoire de Bill Gates et de l'informatique.

Ils ont conçu la religion comme Bill Gates a conçu windows, et ils ont développé toutes les versions dont la dernière qui a atteint la perfection s'appelle l'islam.

Gilles-Michel DEHARBE a dit…

* Comment le peuple palestinien fut inventé ?

Le reste du monde peut bien crever, de l’Afrique à l’Asie, l’essentiel c’est que le juif, ex-victime et rappel insupportable de la culpabilité occidentale, soit démonisé. On se tire à bon compte de son encombrante mémoire collective. Si ce n’était contre Israël, qui donc se soucierait-il des palestiniens ?

Quel Palestinien est vraiment un véritable Cananéen ?

Le retour d'Israël sur sa terre, ce que le psychanalyste Daniel Sibony appelle "le retour du spectre", remet en question l'Islam comme religion alternative ayant pris le relais de la vocation d'Israël. Avec le retour des Juifs sur leur terre, les musulmans sont donc confrontés à une remise en cause du Coran et ne peuvent trouver de quoi résoudre leur problème à l'intérieur de leurs sources. C'est pourquoi ils voient dans la négation de la Shoah et dans la négation de toute continuité entre les Hébreux de la Bible et les Israéliens d'aujourd'hui, une planche de salut. Pour sortir de cette situation qui ne peut que s'exacerber, il faudrait, au moins, que les Israéliens, eux-mêmes, ne confirment pas les Palestiniens dans ce déni de la réalité et cessent de refuser d'assumer leur identité hébraïque.

L’Occident a besoin de la mémoire juive comme il a besoin du pétrole arabe,- et vénézuélien - ressource implantée de très longue date.

La mémoire juive est la condition d’un enracinement, d’un ressourcement de l’Humanité dans un temps déterminant, dans tous les sens du terme. Chaque juif est, en principe, porteur de cette mémoire et donc vouloir supprimer les Juifs revient à vouloir éradiquer l’Humanité de sa mémoire.

Il ne s’agit nullement ici d’une mémoire anecdotique mais bien d’un souvenir structurel lequel n’a pas nécessairement à coïncider avec ce que nous en dit la Bible: c'est cela l'Universalisme. Les juifs sont les descendants, les vestiges d’un certain âge de l’Humanité, à la fois révolu et toujours éminemment prégnant; ils sont la mémoire vivante de l’Humanité, et en ce sens comme une sorte de livre ouvert, bien plus important que n’est la Bible. A contrario, dans les cultures, comme c’est le cas du monde arabe aujourd’hui, qui ne se préoccupent pas ou peu de sciences de l’Homme, ils n'ont pas vraiment leur place.

CHARABIA, élu du Diable a dit…

Que seraient, au demeurant, les sciences sociales, sans les Juifs ? Elles se réduiraient à des spéculations à partir de nos connaissances actuelles, ce qui conduirait certainement à un hiatus et par ailleurs, elles seraient encombrées de toutes sortes de traditions considérées comme mythiques et sans véritable intérèt scientifique. Les sciences sociales sont un savoir du troisième type, impliquant une épistémologie tout à fait spécifique.

La représentation des Juifs comme représentants d’une étape antérieure de l’Humanité a donc une pertinence et l’expression "Ancien Testament" par opposition à "Nouveau Testament" fait également sens, mais sous un angle quelque peu différent de celui habituellement adopté. Si les juifs en effet correspondent à un état antérieur de l’Humanité, cela ne signifie pas pour autant qu’ils n’aient plus de rôle à jouer, précisément en tant que mémoire de ce qui s’instaura et continue à fonctionner.

Les Arabes se sont trouvé confrontés à des modèles, à des représentations, forgées par le monde occidental et qu’ils adoptèrent avec plus ou moins de bonheur. Le sionisme qui justement revendique pour les Juifs, les droits liés à une présence ancienne dans la région, est bel et bien symbolique de cette problématique d’une réévaluation du passé face à une société qui, elle, fonctionne sur le fait accompli et sur la prééminence de ce qui survient en dernier. Nouvelle Querelle des Anciens et des Modernes et qui souligne le fossé qui sépare judaïsme et Islam, le premier monothéisme et l’ultime, selon les dires mêmes de l’Islam. Cette résurgence du passé fait évidemment problème pour une civilisation qui n’est pas en quète de ses racines et qui serait plutôt lancée dans une fuite en avant. Choc de philosophies de l’Histoire avec un monde revalorisant, la connaissance du passé, l’anamnèse et non pas l’amnésie.

C'est l'exemple de la psychanalyse, entre autre.

Aschkel a dit…

Alors là Suzanna khali fait trés fort !

Si le ridicule tuait, les victimes seraient très, très nombreuses

Aschkel a dit…

Alors la Suzanna très fort !


Heureusement que le ridicule, on aurait du mal a dénombrer les victimes