mardi 13 septembre 2011

JStreet s'oppose à la démarche palestinienne à l'ONU, JCall approuve... peut-être

"Well, Obama opposes the statehood move. Doesn’t that mean J Street needs to as well?"

JStreet, le mouvement juif alternatif de gauche américain qui revendique son attachement au Président Obama et JCall, sa copie belgo-française,  sont tous les deux en perte de vitesse.  

JStreet est évidemment, comme nous tous, pour la création d'un État palestinien mais s'oppose à la démarche d'adhésion de l'Autorité palestinienne auprès de l'ONU. Comme JStreet soutient le Président Obama et que celui-ci est contre la démarche palestinienne, JStreet ne peut en toute logique aller contre la politique d'Obama...  Donc J Street est également contre.  Source: The Tablet (J Street Opposes the Statehood Gambit, par Marc Tracy)

"J Street chose to oppose the move, arguing, “J Street’s interest is not, however, simply the creation of a second state, but in achieving a real two-state solution to the Israeli-Palestinian conflict.” [...]  Because the thing is this: unilateral statehood is bad for the Palestinians. It’s an uneasy conclusion to draw, but an unavoidable one. Whether it should or shouldn’t, it will most likely provoke: a sharp curtailment of U.S. aid; a renewed civil war with Hamas; the sudden anger of a (even more) disenfranchised Palestinian diaspora outside the territories; a weakening of relations with Jordan; a hardening of Israeli stubbornness; and a bunch of other things that not only are bad for average Palestinians but that are in fact worse for average Palestinians than the miserable status quo. J Street’s entire premise is that it is “pro-Israel” wherein it uses its independent judgment to define that rather than rely on the Israeli government’s determinations. If that is possible, then can’t one also be “pro-Palestinian” without supporting what the Palestinian government (one of them, anyway) supports? Moreover, politically, J Street is supposed to be President Obama’s “blocking back.” Well, Obama opposes the statehood move. Doesn’t that mean J Street needs to as well?"

Nicolas Zomersztajn de JCALL/CCLJ et Eric David de l'Université Libre de Bruxelles - un anti-israélien outrancier - n'offrent pas d'analyse mais une critique en règle de la position israélienne (La Palestine, membre de l'ONU?):
"Les Israéliens ont condamné l’initiative palestinienne estimant qu’elle est de nature à porter préjudice aux négociations de paix entre les deux parties au conflit. Pourtant, ces négociations sont dans l’impasse depuis un certain temps et il est difficile d’imaginer un instant qu’elles vont reprendre à court terme.

Le gouvernement israélien a même ajouté qu’il juge la démarche palestinienne d’unilatérale. «Comme toute demande de candidature à une organisation internationale, l’acte d’adhésion à l’ONU est unilatéral dans un premier temps: il ne fait qu’exprimer la volonté d’un Etat. Mais une fois qu’il adhère à l’acte constitutif de l’ONU, ce n’est plus le cas. Sa demande d’adhésion doit être soumise au Conseil de sécurité qui le recommandera ensuite à l’organe plénier qu’est l’Assemblée générale», réagit Eric David.


Benjamin Netanyahou et Avigdor Lieberman ont la mémoire courte. Lorsque David Ben Gourion a proclamé l’indépendance d’Israël en mai 1948, il n’a demandé l’avis de personne. Et lorsque son gouvernement a présenté sa demande d’adhésion aux Nations unies en mai 1949, il ne l’a négociée avec aucun Etat. Si Mahmoud Abbas s’inspire probablement de l’exemple israélien, l’adhésion de la Palestine relève encore de l’improbable en raison du veto que les Etats-Unis risquent d’opposer. La démarche «unilatérale» des Palestiniens dépend donc largement de la volonté des membres permanents du Conseil de sécurité.

Aucun commentaire :