mercredi 28 septembre 2011

Un chroniqueur saoudien: 'Hitler a vu juste'

Un digne successeur de Haj Amine El-HusseiniMufti de Jérusalem, - oncle de Yasser Arafat et grand-oncle de Leila Shahid, déléguée générale d' l'AP auprès de l'Union européenne - qui se vantait: "Il semble que mon entrevue avec Eichmann ait compromis les démarches déployées à l'époque auprès du Führer pour arrêter le génocide des juifs". [1]

Source: MEMRI

Dans un article intitulé "Le libéralisme: une tromperie juive", le chroniqueur saoudien Khaled Al-Ghanami justifie les vues hitlériennes telles qu'énoncées dans Mein Kampf, affirmant que les Juifs utilisent le libéralisme économique pour renverser les Etats arabes et contrôler le monde. L'article a été accueilli favorablement par de nombreux lecteurs, qui ont défendu le point de vue d'Al-Ghanami, allant jusqu'à lui demander de le développer.

Ci-dessous une traduction de l'article  (Okaz (Arabie Saoudite), 12 septembre 2011):

"Indépendamment de ce que nous pouvons penser d'Adolf Hitler, [reconnaissons que] son livre Mein Kampf contient plusieurs histoires et commentaires philosophiques qu'il vaut le coup de lire. La position d'Hitler vis-à-vis des Juifs n'était pas superficielle. C'est une position qu'il a formulée après avoir passé des dizaines d'années à les observer, à les [défendre] avec ardeur, et à argumenter contre ceux qui niaient qu'ils soient de [véritables] citoyens allemands. Finalement, il a découvert que le Juif n'est qu'un Juif [et non un Allemand].

Dans son livre Mein Kampf, il fustige les Juifs d'abord et avant tout à cause de la défaite de l'Allemagne dans la Première Guerre mondiale. Pendant que l'armée allemande se battait sur le front, les Juifs organisaient des manifestations pour renverser la monarchie, en Bavière et dans plusieurs régions d'Allemagne, appelant même les fabricants de munitions à la grève. Cela choqua le soldat allemand, car comment pouvait-il sacrifier sa vie sur le champ de bataille quand les ouvriers censés envoyer des balles au front faisaient la grève? Hitler, lui-même jeune soldat, est rentré dans son pays après la défaite de l'Allemagne, seulement pour découvrir que la révolution avait déjà éclaté et que ce faisant, Guillaume II avait été renversé par un complot juif fourbe.

Mein Kampf contient plusieurs histoires de Juifs qui se cachent dans l'ombre (d'après Hitler), et dont les appels à la liberté et à l'égalité ne sont que des complots diaboliques visant à affaiblir l'Etat, provoquer l'anarchie, saper la sécurité et contrôler le destin des nations. C'est parce que le Juif se croit supérieur aux autres, et qu'il n'aime pas le travail manuel, préférant asservir la population au moyen de prêts à intérêts.


Le libéralisme économique est le dernier complot juif en date; il reflète la cupidité des Juifs et du régime capitaliste, qui a vidé les poches des peuples, laissant le monde appauvri et au bord de l'effondrement. La plupart de l'argent a fini dans les poches d'un petit groupe de personnes, et nous savons tous que la plus grande partie du capital mondial se trouve entre les mains des Juifs.

Il y a ceux qui se demandent ce que le libéralisme a à voir avec les Juifs... Nous n'avons pas honte de dire que nous avons été escroqués par les appels à la liberté, à laquelle tout être épris de liberté aspire, et par la perspective de réussir dans le grand monde, sur tous les fronts. Après de longues années passées à observer la procession libérale avancer dans tous les pays arabes, [nous nous demandons]: vers où se dirige-t-elle? Au bout du compte, elle ne semble servir que le programme sioniste américain [qui veut] la ruine de nos Etats, le clivage de notre unité, le contrôle des biens de nos terres... 

Allons-nous nous réveiller? Telle est la question."

[1] Interview avec Edouard Saab, rapportée par ce dernier dans Le Monde du 6 juillet 1974 sous le titre "Haj Amine El-Husseini est mort".  Cité par Nathan WeinstockTerre promise, trop promise - génèse du conflit israélo-palestinien, 1882-1948,  Éditions Odile Jacob, 2011, p. 290

1 commentaire :

Gilles-Michel DEHARBE a dit…

Le droit musulman se distingue sur de nombreux points de l’idéal de l’ordre économique libéral.

1) Il sacralise un certain nombre d’inégalités là où le libéralisme économique défend l’égalité formelle devant le droit. Le droit musulman a sanctifié trois inégalités formelles : les relations maîtres – esclaves, les relations femmes – hommes et les relations entre croyants et non croyants.

2) Il statue sur le butin là où le libéralisme économique soutient les droits du propriétaire contre la coercition d’Etat (Sourate VIII Le Coran)...

3) Il privilégie la propriété collective des ressources naturelles et restreint les libertés des propriétaires sur la base de principes moraux là où le libéralisme économique légitime la privatisation et exclut toute forme de paternalisme moral. Ces règles morales restreignent les droits du propriétaire de plusieurs manières. Les libertés individuelles sont limités par l’interdit de l’usure, l’obligation de l’aumône légale, le droit de succession, l’absence de personnalité morale, les terres collectives, le droit éminent de l’Etat sur la terre, et l’interdiction de s’approprier l’eau et l’herbe. Toutes ces restrictions sont à l’origine d’institutions distinctes des institutions du free market. Toutes ces restrictions empêchent de soutenir que le droit musulman est favorable aux institutions du libre marché. Il est possible que ce droit ait évolué ou qu’il n’ait pas été complètement appliqué, mais il a inventé un idéal économique qui n’est pas l’idéal de la société libre des libéraux.

Le droit musulman issu de l’interprétation des textes sacrés de l’islam ne prédisposait donc pas la civilisation musulmane à découvrir les institutions du capitalisme libéral. Elles créaient un esprit non capitaliste défavorable au libre marché.