lundi 31 décembre 2018

Excellent: pas de fuite de cerveaux en Israël - au contraire


Yoram Ettinger:
According to Adam Reuter, Chairman of “Financial Immunities” and author of the 2018 Israel – Island of Success (Globes Business Daily, Dec. 19, 2018): Israel is not afflicted by brain-drain, but benefits from brain-gain.

While Israel’s establishment documents net-migration of higher-education Israelis, it fails to document the massive influx of higher-education Olim (Jewish immigrants). About 2/3 of the Olim – 18-years-old and older – have gone through higher education. For instance, in 2015, Israel’s Central Bureau of Statistics reported a brain-drain of 1,360 higher-education Israelis, ignoring the 14,870 higher-education Olim, who arrived in 2015, 48% of whom possessed graduate degrees and PhDs.

While the ratio of higher-education Israelis (compared to the entire population) ranks third in the world, following Japan and Canada, the ratio of higher-education Olim is significantly higher than the rest of Israel’s population. Over 25% of the Olim are experienced in the critical areas of hightech, engineering, computer science, medicine and health.

From 1980-2010, 30,000 higher-education Israelis emigrated (the total of exiting, minus returning Israelis), while 290,000 higher-education Olim arrived from the USSR, France, the USA, etc.. Considering the 25,000 higher-education Olim who emigrated, there was a net brain-gain of 235,000 from 1980-2010.

From 2010-2018, some 105,000 higher-education Olim arrived (out of a total of about 198,000 Olim), while 22,000 higher-education Israelis emigrated – a net brain-gain of 83,000; an annual net brain-grain of 9,000.

From 1980-2018, there has been a net brain-gain of 315,000 higher-education people!

Moreover, from 2010-2016, 4,000 PhD Israelis returned to Israel with enhanced experience and networking, providing tailwind to economic growth.

Israel’s 2018 economic indicators according to Bank of Israel: Israel’s public debt to GDP ratio: 60.4% in 2017, 66.1% – 2014, 71.1% – 2010 [225% – 1985], compared with the European Union – 81%, Britain – 85% and the USA – 105%.

GDP growth – 3.7%, GDP per capita – $39,600, unemployment rate – 4.1%, inflation rate – 1.2% [445% – 1985].

Israel’s ultra-orthodox Jewish population has been increasingly integrated into Israel’s economy, as documented by Eli Paley, the founder and Chairman of the Jerusalem-based Haredi (Ultra-Orthodox) Institute for Public Affairs. The Haredi Institute – in cooperation with top (secular) Israeli hightech entrepreneurs – is dedicated to the enhancement of the Haredi integration into Israel’s hightech sector. The latter is the major driving force behind Israel’s economic growth, but is threatened by a growing shortage of skilled developers.

The goal is to increase the number of Haredi persons in the hightech sector, while moving them from low-tech to high-tier positions
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Lire également
At 70 – Israel’s economy exceeds expectations

samedi 29 décembre 2018

Kafka: "leurs pattes de derrière collaient encore au judaïsme paternel, et leurs pattes de devant cherchaient en vain un nouveau sol"



Franz Kafka

Lettre de Franz Kafka à Max Brod (juin 1921):
"La plupart de ceux [écrivains juifs] qui commencèrent à écrire en allemand voulaient fuir le judaïsme, et la plupart du temps avec la vague approbation des pères (c'est ce vague qui est révoltant); ils le voulaient, mais leurs pattes de derrière collaient encore au judaïsme paternel, et leurs pattes de devant cherchaient en vain un nouveau sol.  Le désespoir qui s'ensuivit pour eux fut leur inspiration.  Une inspiration aussi remarquable que toute autre, mais qui, à y regarder de près, présente pourtant quelques tristes particularités.  Et tout d'abord ceci: leur désespoir se déchargeait dans quelque chose qui paraissait, mais ne pouvait pas être de la littérature allemande.

Ils vivaient entre trois impossibilités (que je nomme par hasard impossibilités de langage, c'est plus commode, quoiqu'on puisse les nommer tout autrement): l'impossibilité de ne pas écrire, l'impossibilité d'écrire en allemand, l'impossibilité d'écrire dans une autre langue, à quoi l'on pourrait presque ajouter une quatrième impossibilité: l'impossibilité d'écrire, car leur désespoir n'était pas quelque chose que la littérature pût calmer, c'était un ennemi de la vie et de la littérature, la littérature n'était en l'occurrence que du provisoire, comme pour un homme qui écrit son testament avant d'aller se pendre - un provisoire qui peut fort bien durer toute une vie."
Les maîtres du XXe siècle. Franz Kafka. Journal, année 1911. Notes de voyage. Lettre au père. Traduction et postface de Marthe Robert. Editions Mazenod, 1964. P. 211.

Lire également:
- Pour Kafka, le judaïsme allemand était un phénomène artificiel, hybride, sans avenir 
- Günther Anders: 'L'ardente curiosité' des Allemands pour Kafka après 1950
- Saul Friedländer: Le Juif dans "Le Château" de Kafka
- Kafka réagit aux émeutes antijuives à Prague en 1920

vendredi 28 décembre 2018

La France contribue à financer le terrorisme palestinien


Hélène Keller-Lind, journaliste, @ Désinfos:
Les Territoires palestiniens sont les premiers bénéficiaires de l’aide de la France, avec plus de 500 millions d’euros pour la période allant de 2008 à 2017. S’ajoutent des aides diverses à différents niveaux, comme des remises de Prix décernés par des institutions ou des aides de municipalités françaises. Le but affiché étant de soutenir l’économie palestinienne et de contribuer à mettre en place des structures indispensables. Ce qui n’empêche pas le chômage de toucher 27% - et 42% à Gaza- d’une population de 4,5 millions d’habitants. Il y a pourtant un secteur prioritaire pour les dirigeants palestiniens et qui paie bien: celui du terrorisme. Auquel, de fait, la France contribue. 
Récompenser le terrorisme 
L’institut de recherche et Observatoire Palestinian Media Watch – PMW -, qui a fait connaître le financement du terrorisme par l’Autorité palestinienne par le biais de «salaires» versés aux terroristes palestiniens et/ou à leur famille, et en donnait récemment de multiples exemples, associant les paiements et l’identité des victimes, publiait début décembre une analyse rigoureuse concernant les fonds versés à l’AP par la France et dont la conclusion est que, ce faisant, de fait la France «lui permet de récompenser les terroristes» .  
Se basant sur des chiffres donnés par l’Autorité palestinienne, l’étude montre que la part que la France donne au «budget général palestinien pour 2018» a été de «16 millions d’euros». Or, ce sont 7% de ce «budget général» qui sont consacrés au paiement des «salaires» versés aux terroristes emprisonnés, aux terroristes sortis de prison, aux terroristes blessés et aux allocations aux familles des terroristes tués, qualifiés de «martyrs», une distinction très prisée dans cette société palestinienne, censée ouvrir les portes du Paradis de surcroit. «Salaires» versés aux terroristes du Fatah, comme du Hamas.  
En mars 2018 cela représentait quelque 44% de l’aide que l’AP attendait des pays donateurs . Mais on sait que, depuis, les États-Unis, ayant adopté la loi Taylor Force – du nom d’un ancien combattant américain qui avait repris des études, était allé en Israël avec son université, y avait été assassiné par un terroriste – ont largement réduit leur contribution, justement en raison de l’utilisation des fonds étrangers pour financer et donc encourager le terrorisme, dans une société largement touchée par le chômage – 27% et 42% à Gaza.  
Bien que se plaignant de revenus insuffisant de la part des pays donateurs, l’Autorité palestinienne décidait en 2017 de rehausser dans son budget ces primes au terrorisme de 4 à 8% . Mahmoud Abbas considère, et l’a dit à maintes reprises, que «depuis 1965» ces paiements sont une priorité et que ces «personnes sacrées» passent avant les vivants. 
PMW demande à la France de mettre une condition à ses versements, comme le font d’autres pays.
Lire l'article complet @ Désinfos

Lire également:
En pleine tourmente politique, le Premier ministre Philippe signe avec des ministres palestiniens dix accords de coopération et demande la levée du blocus de Gaza



mercredi 26 décembre 2018

Pour l'AFP les tunnels du Hezbollah "c’est juste pour jouer à René la taupe"...

AFP: "L'armée israélienne va commencer à détruire les tunnels que le Hezbollah a percés selon elle à des fins militaires sous la frontière libanaise http://u.afp.com/oFGN #AFP"
Jean-Sébastien Ferjou, directeur du site d'information Atlantico, @ Twitter:
"Heureusement que l’afpfr précise «selon elle». Car l’afpfr, elle, sait y voir clair dans le jeu du Hezbollah: les tunnels, c’est juste pour jouer à René la taupe. Que le Hezbollah soit classé comme organisation terroriste par l’UE n’est bien sûr qu’un détail insignifiant"

"Pourquoi se laisser troubler par le fait que le Hezbollah s'oppose catégoriquement à tout compromis avec Israël ou à reconnaître sa légitimité en soulignant que «cette position est définitive, même si le monde entier devait reconnaître Israël»?"

"Et puisque l’air du temps est à envisager des reformes institutionnelles, pourquoi ne pas instaurer une clause de conscience permettant de ne plus avoir à payer la part de nos impôts finançant l’afpfr et certains de nos autres médias publics «neutres» et tellement impartiaux?"



lundi 24 décembre 2018

Belgique: "Chez les musulmans, l'homophobie et l'antisémitisme restent très répandus"


Alain Destexhe est un sénateur belge (Mouvement réformateur):
Bruxelles compte déjà probablement 30% de musulmans. En quelques années à peine, les Belges d'origine sont devenus minoritaires à Bruxelles. En soi, ce ne serait pas un problème si l'intégration (en Belgique, on ne parle plus d'assimilation depuis longtemps) avait eu lieu, mais la plupart des indicateurs montrent que ce n'est pas le cas. Prenons des. À chaque élection en Turquie, Erdogan et son parti l'AKP réalisent un score d'environ 10% supérieur parmi les Belgo-Turcs qu'en Turquie. La plupart, issus de la seconde ou troisième génération d'immigrants, sont pourtant nés en Belgique. La dérive autoritaire et islamiste d'Erdogan ne suscite aucune protestation chez les nombreux élus turcs de Belgique parmi lesquels des députés et un maire, ancien ministre. Chez les musulmans, l'homophobie et l'antisémitisme restent très répandus. Les différentes communautés vivent de plus en plus repliées sur elles-mêmes.

Le Parlement régional bruxellois, où les Belges d'origine étrangère sont en passe de devenir majoritaires, vote des résolutions sur la Palestine ou les Rohingyas de Birmanie mais ne s'intéresse pas à la situation des droits de l'Homme en Turquie. 
Lire l'article complet @ Figaro Vox

Lire également:
Le sénateur belge Alain Destexhe traité de "sale juif" à Bruxelles (2012)
Alain Destexhe: À Molenbeek "la Shoah n'est d'ailleurs plus toujours enseignée à l'école"
Israël-bashing: le sénateur Alain Destexhe dénonce la politisation des 20 km de Bruxelles par les Socialistes belges (2014)

Antisémitisme: un événement épouvantable et scandaleux au Parlement régional bruxellois 
Une moitié des jeunes musulmans de Bruxelles est ouvertement antisémite

samedi 22 décembre 2018

Le Financial Times nomme George Soros "personnalité de l'année 2018"

Le Financial Times a nommé George Soros "personne de l'année" 2018.  Pourquoi?  Selon le FT, "The philanthropist has become a standard bearer for liberal democracy, an idea under siege from populists"

InfoEquitable explique les méthodes de Soros en ce qui concerne Israël et, entre autres, son soutien à la campagne BDS:
La fondation Soros finance la diffamation anti-israélienne

Une nouvelle affaire de piratage informatique vient d’éclater aux Etats-Unis. Elle apporte un éclairage sur certaines méthodes de désinformation et d’influence concernant le conflit israélo-palestinien. Un groupe de hackers russes est en effet parvenu à pénétrer les systèmes informatiques de la fondation humanitaire du milliardaire américain George Soros, l’Open Society Foundations. Les pirates russes ont publié le 14 août sur leur site DC Leaks des milliers de mails échangés par la fondation de George Soros et les différentes associations qui à travers le monde bénéficient de ses généreuses subventions.
22e fortune mondiale (celle-ci est estimée à 20 milliards de dollars), George Soros (86 ans) est un homme d’affaires américain d’origine hongroise. Depuis les années 90, il a développé tout un système de mécénat à travers le monde destiné à financer de nombreuses ONG. 
L’objectif du milliardaire américain n’est pas seulement philanthropique. George Soros n’a jamais fait mystère de ses choix politiques. Proche du parti démocrate, il s’est fait également connaître pour ses prises de positions très critiques envers le gouvernement israélien. 
Le contenu des milliers de mails révélés le 14 août par DC Leaks indique ainsi que depuis 2001 la fondation de George Soros a versé plus de 10 millions de dollars à des organisations arabes ainsi qu’à des associations israéliennes d’extrême-gauche pro-palestiniennes.

La fondation Soros finance une thématique haineuse et mensongère à l’égard d’Israël 
A en juger par les indications très explicites figurant sur les mails, l’argent versé doit permettre d’organiser des campagnes d’opinion visant à “contester” la politique israélienne en la présentant comme fondamentalement “raciste et anti-démocratique”. La fondation Soros préconise que ces campagnes de délégitimation d’Israël soient menées au sein de grandes instances internationales comme l’ONU ou les institutions de l’Union européenne. 
Selon l’un des courriels cités par la Jewish Telegraphic Agency (JTA) [Hacked George Soros documents detail plans to fight Israel’s ‘racist’ policies], cette action aurait déjà porté ses fruits à plusieurs reprises sur la scène internationale et aurait “influencé les négociations bilatérales entre l’Union européenne et Israël”.
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Lire également:
Soros Is No Victim of Antisemitism (Daled Amos/Elder of Ziyon)


mercredi 19 décembre 2018

Les réfugiés du Hamas en Belgique sont un danger pour la communauté juive belge


La communauté juive belge est inquiète. Mark Geleyn, ancien ambassadeur belge en Allemagne et Israël, partage les inquiétudes des Juifs belges et tire la sonnette d'alarme.

Rien qu'en 2018, plus de 2000 réfugiés de la bande de Gaza ont obtenu l'asile en Belgique et des centaines d'autres attendent leur régularisation. Qui dit Gaza, dit Hamas. L'ancien diplomate avertit que les "martyrs" sont des gens qui non seulement détestent les Juifs, mais ils veulent également les exterminer. Le Hamas en Belgique c'est aussi une question de vie et de mort pour les Juifs belges.

Joods Actueel a publié une chronique signée Mark Geleyn, traduite du flamand et librement adaptée ci-dessous.

Combien de temps faudra-t-il avant que l'afflux de Gazaouis que connaît la Belgique fasse une victime juive?

Des habitants de la bande de Gaza partent et leur route semble les mener directement en Belgique. Tandis qu'Israël contrôle étroitement les points de passage, l'Egypte est plus laxiste. C'est ainsi qu'ils vont au Caire, non pas pour y rester, mais pour tenter leur chance en Europe. La Belgique est une destination privilégiée. Du Caire, ils prennent l'avion pour Istanbul et de là, par différentes voies, ils arrivent en Belgique.

Certains passent par l’Espagne. D'autres réussissent à prendre des vols directs du Caire vers Bruxelles. Les habitants de Gaza vivant en Égypte n'ont évidemment pas besoin de l'asile belge, car ils y sont en sécurité. S'ils se trouvent en Turquie ou en Espagne, ils y sont également en sécurité.

Mais en Belgique, l'octroi de l'asile est quasi certain, car "Gaza est menacée par Israël et opprimée par le Hamas".

Parmi les migrants qui arrivent en Belgique, il y a sans aucun doute de nombreux proches et cadres du Hamas. Leur famille à Gaza reste soumise au Hamas et les exilés suivent les consignes du groupe.

Entre-temps, il y a déjà un "camp Belgik" parmi les Gazaouis. La raison pour laquelle la Belgique est si populaire tient probablement à la politique d’asile qui a été perturbée par des juges supranationaux. Bruxelles avec ses bataillons d'ONG et d'institutions européennes qui militent pour l'ouverture des frontières, peut également être un facteur. Et le fait que le gouvernement belge s'en prend à Israël, condamne systématiquement Israël à l'ONU et détourne le regard lorsque le Hamas lance des roquettes ou attaque la frontière.

Mais toutes ces considérations sont en réalité sans importance. Le plus important, et qui devrait faire clignoter tous les feux rouges, c’est que les membres du Hamas en Belgique se promènent librement. Les partisans du Hamas sont des gens qui non seulement détestent les Juifs mais veulent aussi les exterminer.

Certains politiciens évoquent la Shoah, répètent qu'ils en ont tiré les leçons et veulent tout mettre en oeuvre pour que cela ne se répète jamais. Le moment est venu d'agir.

La nouvelle secrétaire d'État aux Migrants, Mme Maggie De Block, a annoncé qu'elle souhaitait réexaminer le dossier des Gazaouis déjà régularisées, ce que son prédécesseur, M. Theo Francken, avait déjà l'intention de faire. Mais nos procédures sont lourdes et nos services de migration n’ont probablement qu’une conscience minimale de l’urgence à en finir avec cette situation. Une approche complètement différente s'impose.

lundi 17 décembre 2018

Taguieff: Le temps du blanchiment de Céline est fini

Hannah Arendt: "Il allait droit au but et réclamait le massacre de tous les Juifs. [...] Mais les nazis, eux, le considérèrent toujours comme le seul véritable antisémite français."

Pierre-André Taguieff, philosophe et historien des idées, vient de publier «Race»: un mot de trop? Science, politique et morale (CNRS Éditions):
Le culte célinien a eu ses Cinquante Glorieuses. Mais, depuis quelques années, il a de moins en moins d'adeptes. Nous assistons aujourd'hui à la fin d'un engouement soigneusement entretenu par divers milieux culturels, éditoriaux et académiques, qui ont favorisé pour diverses raisons la confusion entre la question esthétique et la question biographique, comme si l'enthousiasme suscité par la lecture de Voyage au bout de la nuit pouvait et devait sauver de l'opprobre l'individu Louis Ferdinand Destouches, dit Céline, et faire oublier ses engagements politiques. La réhabilitation littéraire de l'écrivain a dérivé vers la célébration du personnage - assimilé indûment à Bardamu (le héros de Voyage) -, pour en masquer la triste figure, celle d'un antijuif fanatique fasciné par le nazisme, d'un comédien provocateur, d'un menteur ordinaire et d'un martyr imaginaire.

La mise en scène d'un «martyr»
L'admiration pieuse et inconditionnelle pour le «génie littéraire» nommé Céline, avec son cortège de légendes fabriquées par le «grantécrivain» lui-même, a longtemps fait partie du culturellement correct. Le snobisme célinophile permettait aux esprits grégaires de se prendre pour des aventuriers de l'esprit, des anticonformistes d'élite. La vénération pour le supposé «visionnaire» se colorait de compassion pour la prétendue «victime» qu'il aurait été. C'est là le cœur de la légende célinienne, celle d'un héros et d'un martyr de «La Littérature», injustement accusé, voire persécuté. Alors qu'on découvrait les horreurs de l'extermination nazie des Juifs d'Europe, Céline écrivait à son épouse, le 13 août 1946: «Le persécuté, c'est moi.» La leçon victimaire a été entendue par les admirateurs aveugles de l'écrivain, puis récitée comme une prière ou fredonnée comme un refrain.

De Faurisson à Sollers en passant par Nabe et Soral, des marginaux aux installés de la célinerie, les prédicants célinistes ont tous entonné le credo victimaire. Est-il besoin de préciser que la vénération pieuse ne confère ni compétence particulière ni autorité intellectuelle? Il faut bien sûr distinguer les adeptes naïfs du culte célinien des propagateurs de la légende mi victimaire mi héroïsante. Nous nous trouvons à la fois devant un phénomène de croyance, relevant de l'idolâtrie, et du résultat d'un long travail de désinformation, origine du culturellement correct célinien observable depuis les années 1980. Aucun argument n'ébranle les sectateurs de Céline, voués à défendre becs et ongles leur idole mais aussi leurs intérêts propres, lorsque sont menacées leurs carrières ou leurs réputations. Pas plus qu'avec les fans de Johnny ou ceux de Lénine, on ne saurait discuter sérieusement avec les fans de Céline - de l'homme, soulignons-le, et non plus simplement de l'écrivain. […] 
«Je suis raciste et hitlérien, vous ne l'ignorez pas», écrit Céline à Robert Brasillach en juin 1939. Et d'ajouter: «Je hais le Juif, les Juifs, la juiverie, absolument, fondamentalement, instinctivement, de toutes les façons. Une haine parfaite.» Cette lettre, Brasillach refusera de la publier dans Je suis partout, comme d'autre part la suite. Céline, par son pro-hitlérisme inconditionnel et son extrémisme antijuif, avait réussi à choquer la direction de l'hebdomadaire fasciste. Ce fanatique de la haine des Juifs avait donc bien des idées fixes, de grosses convictions, mais pas de pensée politique, à la différence d'un Maurras, par exemple.
Lire l'article complet @ Figaro Vox

vendredi 14 décembre 2018

Avec des amis comme Merkel, Israël a-t-il besoin d'ennemis?


P. David Hornik, écrivain, @ Pajamas Media:
Last Saturday, German Chancellor Angela Merkel’s Christian Democratic Union Party voted down a motion to freeze funding for the Palestinian Authority until it stops its “pay to slay” imbursements to terrorists and their families. The motion stated that “with the payments, the PA knowingly and willingly supports terror against Israel and makes this a worthy financial business.” But Merkel’s party wasn’t moved. 
One day later, a Palestinian terror attack seriously wounded a pregnant woman. The baby, who was delivered in an emergency procedure, held out for a few days and died on Wednesday. 
In October during a visit to Jerusalem’s Yad Vashem Holocaust memorial museum, Merkel referred to “the everlasting responsibility of Germany to remember this crime and to oppose anti-Semitism, xenophobia, hatred, and violence.” 
Opposing anti-Semitism and those other ills, however, means little to Merkel when they bear a “Made in Iran” stamp. Last month, during one of Iran’s hundreds of direct or implicit calls for Israel’s destruction, Iran’s allegedly “moderate” President Hassan Rouhani called Israel a “cancerous tumor in the region” and a “fake regime.” The European Union, of which Germany stands at the helm, called Rouhani’s words “totally unacceptable.”

But this was just lip service. As Iran threatens Israel with destruction, funds and trains terror organizations along Israel’s borders, denies the Holocaust, builds ballistic missiles, sows mayhem throughout the Middle East, and commits severe human rights abuses at home, Germany “remains Iran’s most important trade partner.” Last month, flouting U.S. sanctions on Iran, the German government extended 911 million euros in export credits to 58 German companies. The credits are aimed at “protecting [these companies’] business dealings with Iran from the high risks of its markets.” Indeed, German firms’ exports to Iran had already soared in October. […]
Merkel and French President Emmanuel Macron are doing their utmost to keep the ayatollah regime afloat, prosperous, and able to finance all of its activities. 
Merkel’s toxicity to Israel and overtures toward Iran go still further. Last week, Tomas Sandell, director of the Brussels-based European Coalition for Israel, announced that Merkel had “waged a campaign to prevent central and eastern European countries from moving their [embassies from Tel Aviv] to Jerusalem.” Sandell said this and other anti-Israel moves by Merkel “have to do with the Iran nuclear deal.”
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mercredi 12 décembre 2018

Pour Nick Cave, le mouvement BDS est "lâche et honteux"


Times of Israel:


Le célèbre chanteur australien explique avoir doublé le nombre de ses dates de concert en Israël l'année dernière pour montrer son opposition "à toute volonté d'intimider"

En novembre dernier, le célèbre chanteur australien Nick Cave s’est vu accusé par l’artiste Brian Eno d’avoir joué deux fois l’année dernière en Israël.

Dans une lettre ouverte publiée sur The Red Hand Files, le site de Nick Cave, et repérée par le site Rolling Stone, il explique pourquoi il est venu jouer en Israël, malgré les critiques qu’il cultive à l’égard du
gouvernement :
"Je pense que le boycott culturel d’Israël est lâche et honteux. À vrai dire, il s’agit là de la raison principale pour laquelle je joue en Israël – non pas en soutien à une quelconque entité politique, mais plutôt contre toute volonté d’intimider, accabler et faire taire les musiciens, a répondu Nick Cave. Je ne cherche pas particulièrement à débattre pour savoir si ce boycott peut être perçu comme étant profondément antisémite, et que par conséquent il n’apporte rien (il pourrait même aggraver la situation pour ceux que vous essayez de défendre) – mais même le très respecté Noam Chomsky considère que l’initiative manque de légitimité, tout en étant intrinsèquement hypocrite. Ce qui nous oppose de manière fondamentale, c’est une différence de point de vue sur la musique et le rôle qu’elle doit jouer». 
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A propos, en Belgique la très influente et bien considérée Association Belgo-Palestinienne Wallonie-Bruxelles (généreusement subsidiée par le gouvernement) milite activement pour le boycott et la diabolisation d'Israël.  L'Association Belgo-Palestinienne Wallonie-Bruxelles est vraisemblablement la plus ancienne ONG d'Europe, elle a été fondée en 1976 - il y a donc 42 ans, dont le seul et unique but est de diaboliser Israël.


Dans Soumission, Michel Houellebecq décrit le 'pro-palestinisme' des élites belges adeptes des boycotts d'Israël

mardi 11 décembre 2018

La solitude des Juifs belges face à l'antisémitisme


Jean-Claude Milner, linguiste, philosophe et essayiste (2003):
"Tout ce qu'il y a à comprendre, c'est que les Juifs n'intéressent plus personne en Europe. Même pas ceux qui se livrent, chaque jour plus ouvertement, aux pratiques et déclarations anti-juives. L'antijudaïsme moderne est devenu la forme naturelle de l'indifférence; la persécution, la forme naturelle du désoeuvrement; le déni de l'antijudaïsme et de la persécution, la forme naturelle de l'opinion raisonnable."
CCOJB (communiqué):
Le Comité de Coordination des Organisations Juives de Belgique (CCOJB) voit hier et ce jour même ses craintes hélas confirmées par le plus grand sondage jamais réalisé en Europe sur l'antisémitisme et sa perception par notre communauté, en particulier en Belgique (fra.europa.eu/en/publication/2018/2nd-survey-discrimination-hate-crime-against-jews).

Deux faits inacceptables ont donc eu lieu ces dernières heures.

D'abord, le CCOJB condamne avec la plus grande fermeté l'acte de vandalisme antisémite qui a vu un véhicule attaqué pour l'unique raison qu'il arborait des signes religieux à l'occasion de la fête de Hanouccah.

Le CCOJB condamne également le contenu du spot publicitaire de Médecins Sans Frontières diffusé notamment ce matin sur Bel-RTL et diabolisant l'Etat juif, et les conséquences bien connues que ce type de discours peut avoir par amalgame dangereux et infondé sur les Belges juifs.

L'écrasante majorité de la communauté juive de Belgique classe la menace antisémite au-dessus de tous les maux qui gangrènent la vie paisible des Belges juifs. […]
Yohan Benizri, président du CCOJB et vice-président du Congrès Juif Européen et du Congrès Juif Mondial, a déclaré : "Nous avons des données fiables sur le ressenti de l'antisémitisme en Belgique, nous avons des déclarations claires, nous devons traduire tout ceci en actes concrets, notamment sur la poursuite et la sanction des actes antisémites de ce derniers jours.

Il n'est pas normal qu'en plus du coût sécuritaire supporté par les Belges juifs uniquement parce que ces Belges-là sont juifs, il faille encore que les Belges juifs se battent seuls contre l'antisémitisme ordinaire ou violent.

Qu'attendons-nous, qu'attend la population dans son ensemble, pour nous rejoindre et défendre ensemble nos valeurs ? L'indifférence à ces sujets est plus que dangereuse, elle est condamnable." 
Lire également:
Un Juif belge demande à un journaliste américain s'il doit quitter le pays
et
Michel Houellebecq décrit le 'pro-palestinisme' des élites belges, adeptes des boycotts d'Israël

lundi 10 décembre 2018

Le spot publicitaire scandaleux de MSF (Juif/Israélien infanticide)


CCLJ (Belgique):
Dans un spot diffusé sur les ondes, notamment sur Bel RTL, l’ONG Médecins sans frontières (MSF) fait appel à la générosité des donateurs en les sensibilisant au sort des enfants palestiniens d’une manière qui suscite le malaise.

Sous une musique dramatique, une voix grave annonce: «Si vous trouvez normal qu’un adolescent de la bande Gaza se vide de son sang la cuisse en lambeau, qu’il portera à vie les séquelles de ses blessures et d’en n’avoir rien à faire puisque vous vous dites «je comprends quand-même rien à ce conflit» ; si vous trouvez ça normal, alors c’est normal de ne pas nous soutenir. L’indifférence est une maladie. Ensemble, stoppons sa progression. Faites un don à Médecins sans frontières».  
Ce spot publicitaire MSF met clairement mal à l’aise. Il laisse entendre que des enfants palestiniens sont systématiquement visés par les Israéliens même si ces derniers ne sont pas mentionnés dans ce spot. Tout est dans le sous-entendu. Et cette façon choc de solliciter des fonds réduit ce conflit à un drame manichéen avec d’un côté les adolescents blessés et vidés de leur sang, et les tueurs assoiffés de sang de l’autre. […]  
Ce n’est pas en recyclant de manière indirecte la mythologie du Juif/Israélien infanticide que MSF devrait faire appel à la générosité du public qui entend les soutenir.
Lire l'article complet et écouter le spot de MSF

dimanche 9 décembre 2018

'Le Monde' s'inquiète du coût des noces à Gaza...


La une du Monde
Alors que la France est "paralysée par des manifestations importantes, troublées par la violence de casseurs, portant principalement sur la dégradation du pouvoir d’achat des Français, mais aussi un rejet d’une immigration illégale préoccupante" (Hélène Keller-Lind), et que "la classe moyenne et les classes populaires vivent en France dans un double état d'insécurité économique et d'insécurité culturelle" (Alain Fienkielkraut), Le Monde (Piotr Smolar) s'indigne (deux pages pleines - 16 et 17) du coût ruineux des noces à Gaza. C'est clairement un sujet qui intéresse au plus au point la majorité des Français.
A Gaza, les noces se paient à crédit

samedi 8 décembre 2018

En pleine tourmente politique, le Premier ministre Philippe signe avec des ministres palestiniens dix accords de coopération et demande la levée du blocus de Gaza


Hélène Keller-Lind, journaliste, @ Désinfos:
Un gouvernement français contesté qui, pour la première fois depuis des décennies, sort des blindés de la gendarmerie dans les rues de Paris, reçoit, à la veille de nouvelles manifestations paralysant la France, portant notamment sur le pouvoir d’achat des Français, des ministres palestiniens d’un gouvernement non élu, pour leur accorder de nouveaux financements, ce que recouvre le terme d’accords de coopération. Le Premier ministre français leur apporte tout son soutien et va jusqu’à préconiser la levée du blocus – maritime- de Gaza, aux mains des terroristes du Hamas. 
De nouveaux financements français aux Palestiniens annoncés en pleine tourmente en France sur une trame anti-israélienne préoccupante. 
Une information qui, dans la situation actuelle de la France paralysée par des manifestations importantes, troublées par la violence de casseurs, portant principalement sur la dégradation du pouvoir d’achat des Français, mais aussi un rejet d’une immigration illégale préoccupante, aurait pu passer inaperçue. Elle est pourtant de taille. Car, alors qu’on aurait pu penser que le gouvernement français consacrerait toutes ses énergies à trouver des réponses aux attentes d’une majorité de Français, celui-ci, qui s’est montré très généreux – 10 millions d’euros en huit ans pour soutenir deux secteurs palestiniens - avec un gouvernement palestinien non élu, connu pour sa corruption et son incitation au terrorisme, par le biais du financement des terroristes ou de leur famille, reçoit en plein tourmente des ministres palestiniens dans le cadre d’une rencontre d’un comité ministériel bipartie, pour leur accorder une rallonge financière, sous couvert d’accords de coopération
Une contribution financière de facto au terrorisme palestinien, grâce à l’argent des contribuables français qui ignorent sans doute cette utilisation de leurs impôts, que dénonçait il y a quelques jours l’Institut de Recherche et Observatoire des Médias palestiniens, Palestinian Media Watch
Lors d’une conférence de presse commune le 7 décembre, le Premier ministre palestinien se félicitait du soutien français,- la France condamne sans cesse ce qu’elle appelle la colonisation israélienne - y compris concernant l’établissement de leur capitale à Jérusalem. Au cours de leur conférence de presse conjointe Philippe réclamait par ailleurs la levée du blocus – maritime – de la bande de Gaza. Alors que le Hamas terroriste qui y est au pouvoir mène depuis des mois des attaques violentes sur sa frontière avec Israël. Une telle proposition équivaut à entériner la libre entrée de terroristes palestiniens sur le territoire israélien. Elle est d’autant plus étonnante que le Fatah de Mahmoud Abbas et le Hamas sont littéralement à couteux tirés. Mais elle s’explique pourtant par le fait que ces deux factions palestiniennes ne sont d’accord que lorsqu’il s’agit de menées terroristes contre l’État hébreu. Ce qu’un responsable du Comité central du Fatah présidé par Mahmoud Abbas énonçait très clairement récemment.
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vendredi 7 décembre 2018

"L’Europe est finie", déclare un grand avocat quittant le Royaume-Uni pour Israël


Lire également:
Le frère de Jeremy Corbyn, chef du Parti travailliste, diffuse des thèses conspirationnistes néo-nazies

Times of Israel:
Mark Lewis (à gauche) et son associée Mandy Blumenthal durant une interview à la BBC. 
(Crédit : capture d'écran YouTube) 
Un avocat britannique de premier plan et son associée ont immigré en Israël cette semaine, en invoquant l’antisémitisme croissant en Europe.  
"L’Europe, à mon avis, est finie. Chaque jour, vous voyez des gens se faire attaquer d’une manière ou d’une autre à travers l’Europe", a déclaré Mark Lewis à la Dixième chaîne israélienne, qui couvrait son arrivée avec son associée Mandy Blumenthal à l’aéroport Ben Gurion en Israël.

"Vous voyez des gens se faire assassiner dans des musées en Belgique, des gens se faire assassiner dans des écoles en France, des gens se faire agresser en Angleterre. Il n’y a qu’un seul endroit pour le peuple juif", a ajouté M. Lewis.

M. Lewis, 54 ans, l’un des principaux avocats spécialisés dans la diffamation au Royaume-Uni, a déclaré qu’il a été de plus en plus souvent victime de discours haineux et de menaces parce qu’il était juif, dont des insultes répétées et des menaces de mort sur le net. 
La décision de quitter la Grande-Bretagne n’a pas été facile, ont déclaré les associés, mais ils estiment que c’était inévitable. "Nous sommes un peuple errant, et il est temps d’errer à nouveau. Les gens ne veulent tout simplement pas le voir", a dit M. Lewis au sujet de ses compatriotes juifs britanniques.

"Nous avons accéléré notre décision de nous installer en Israël parce que l’antisémitisme est devenu une réalité institutionnelle et acceptée dans la vie courante", a accusé Mme Blumenthal.
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mercredi 5 décembre 2018

Un chauffeur Uber filmé en tenant des propos antisémites: "La Shoah c'est la plus grande banane du siècle"


Closer Mag (via CICAD):
Sur son compte Twitter, Flora Ghebali, la fille de Daniela Lumbroso, a partagé une vidéo prise dans une voiture Uber. Dans celle-ci, le chauffeur tient des propos antisémites et parle de la Shoah comme de "la plus grande banane de l'Histoire".

Ulcérée par les propos de son chauffeur Uber, Flora Ghebali a décidé de le filmer et de poster une vidéo sur son compte Twitter. Le 2 décembre dernier, la fille de Daniela Lumbroso monte dans une voiture de cette société de VTC. "Une conversation ordinaire sur les gilets jaunes qui dérive en 3 questions à la 'responsabilité des juifs", comme elle l'écrit en légende de cette vidéo. Durant plus d'une minute, cette ancienne chargée de mission à la communication au cabinet de François Hollande s'entretient avec son chauffeur. La discussion tourne visiblement autour de la communauté juive en France.

"J'ai travaillé pendant dix ans dans le 16e (arrondissement de Paris, NDLR), je sais comment ça marche", explique d'abord le chauffeur Uber. Flora Ghebali lui demande ensuite s'il pense que "les juifs ont de l'aide de l'Etat" ce à quoi il lui a répondu du tac-au-tac : "complètement". Visiblement, cette conversation a pris une autre tournure lorsque la fille de Daniela Lumbroso a haussé le ton. "Mais c'est quoi le rapport en fait entre les juifs français et Israël", s'agace-t-elle. "Non mais quand je parlais d'Israël, je parlais des juifs. C'est pareil pour moi", se défend le chauffeur Uber avant d'attaquer le Conseil représentatif des institutions juives de France.

"La Shoah c'est la plus grande banane du siècle"
Il reprend ensuite en regrettant "l'hypocrisie" : "on nous rabâche musulmans, attentats, attentats, musulmans"... Dans une nouvelle séquence, Flora Ghebali demande à ses abonnés de "bien écouter" son chauffeur qui explique que "Dieudonné dit la vérité". "Il nous parle de la Shoah, lâche le chauffeur. La Shoah c'est la plus grande banane du siècle j'ai envie de vous dire. Parce que 'les pauvres juifs, les pauvres juifs'..." 
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mardi 4 décembre 2018

L'UE cesse de financer une ONG islamique qui appelle à la destruction d'Israël


La journaliste allemande Antje Schippmann rapporte que l'Union européenne va cesser de financer l'ONG  "Commission islamique des droits de l'homme" ("Islamic Human Rights Commission“), organisatrice de la journée annuelle Al-Quds à Londres, qui appelle à la destruction d'Israël. La restitution de 156.000 euros lui sera réclamée.


Lire l'article complet @ Bild (en allemand): U-Kommission will Geld von Islamisten zurück

lundi 3 décembre 2018

Danse de Hanoukah, Woody Guthrie (1944)


Woody Guthrie  a probablement composé Hanukah Dance pour sa fille Cathy, qu'il a eue avec sa femme Marjorie Mazia Greenblatt.



Tippy tap toe! Happy Hanukah!
‘Round you go! My little latke!
On your toes! Happy Hanuka!
And around and around you go!

Clap your hands! Happy Hanuka!
Clap clap hands! My little shtroodler!
On your toes! Happy Hanuka!
And around and around you go!

Jump real high! Happy Hanuka!
Jump jump high! My little fruitycake!
On your toes! Happy Hanuka!
And around and around you go!

Run real fast! Happy Hanuka!
Runny run run! My little sugar pie!
On your toes! Happy Hanuka!
And around and around you go!

samedi 1 décembre 2018

Les Israéliens ont des impératifs non négociables qu'ils ne pourront jamais abandonner (Carl Jacobs)


Un excellent article sur les "réfugiés" palestiniens.

Carl Jacobs @ Archbishop Cranmer blog:
"[…] The ‘Peace Process’ has always tried to reconcile two mutually-exclusive goals: it is supposed to satisfy both Palestinian national aspiration and ‘legitimate’ Israeli security concerns. The problem is that the former condition automatically compromises the latter. The Israelis have certain non-negotiable imperatives that they can never surrender: 
1. The Israelis will never surrender control of the border at the Jordan River.
2. The Israelis will never surrender control of the resources on the West Bank – especially water.
3. The Israelis will never surrender control of the air space over the West Bank.
4. The Israelis will never surrender the high ground that overlooks the major Israeli population centers on the Mediterranean coast.
5. The Israelis will never surrender the strategic depth afforded by the West Bank.
6. The Israelis will never allow a hostile military force under Palestinian control on the West bank.
7. The Israelis will never, ever, ever allow the Palestinians to conclude foreign treaties that allow foreign nations to station military forces on the West Bank.

These are all legitimate Israeli security concerns, and a true Palestinian state would undermine each and every one. If the Palestinians were to receive a true state on the West bank, Israel would have to surrender on every single point. After all, a state is not a state if it doesn’t have sovereign control of its territory and its borders and its resources and its foreign policy. 
Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu has said that any Palestinian state would have to be de-militarised. No Israeli government could say otherwise. That condition alone means a two-state solution is off the table, and should lead the reader to immediately question what is meant by ‘two states’. Unless the Americans are willing to break Israeli knee-caps, an actual viable Westphalian Palestinian state west of the Jordan River will never happen. And the Trump Administration has now said: “We won’t break their knee caps. Sorry.” The parties are free make the best deal they can as far as Trump is concerned, but the (ahem) Palestinian trump-card of dispossession has been removed from the deck. The best the Palestinians can ever hope to achieve is some form of autonomy under Israeli sovereignty. 
By cutting off the aid and rejecting the privileged Palestinian definition of refugee, the US has told the Palestinians that there will be no more appeals to the historic wrongs they allege. There will be no more gravy-train of easy American money. It has indicated that the Palestinians will not be considered perpetual refugees entitled to perpetual international support, and perhaps they should be making alternate plans for the future – plans that don’t involve the impossible fantasy of returning by conquest or treaty to a land they will never inhabit. Time is not necessarily on their side anymore. For 70 years, they have been fighting a war of annihilation in their heads – fantasising about the day when, at last, they have the Israelis at the point of a bayonet. For 70 years, they have not faced up to the reality of defeat. They reject the understanding that it was a really bad idea to start a war of annihilation and lose it. Instead they sit in refugee camps living off aid money and nursing their resentments. It’s time for the Palestinians to submit to the reality of defeat. It’s the only possible avenue for peace in the Middle East. 
It’s much easier to come to terms with reality when people aren’t paying you to pretend you are a great force of history striving to correct past wrongs. Then you will suddenly realise you have to find a way to make a living."
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vendredi 30 novembre 2018

Déjà dans les années 30, les mots "fascisme" et "fasciste" étaient galvaudés


Michel Winock, historien:
"Quels mots sont-ils plus galvaudés que "fascisme" ou "fasciste"?  Déjà dans les années 1930, on pouvait en faire la remarque:
"Non seulement les socialistes mais les masses de la république sentimentale affublent désormais de l'épithète de fasciste outre les fascistes véritables, les partis modérés, les libéraux, les conservateurs sociaux, tout ce qui est à l'opposé même du fascisme […].  Fascisme finit par désigner tout ce qui n'est pas républicain dans le sens de la gauche." (1)
(1) A. Dami, La crise de la démocratie, cité par J.-P. Maxence, Histoire de dix ans, 1927-1937, Paris, Gallimard, 1939, pp. 295-296."
L'Histoire, Dossier: Les Fascistes, septembre 1999, p. 50.

mercredi 28 novembre 2018

L'Allemagne a voté 8 fois contre Israël à l'ONU


Benjamin Weinthal:

Des politiciens allemands ont critiqué, au Bundestag, le ministre des Affaires étrangères, Heiko Maas, pour avoir soutenu huit résolutions anti-israéliennes lors d'un vote de l'Assemblée générale des Nations Unies relatif au conflit israélo-arabe.

Bijan Djir-Sarai, porte-parole des affaires étrangères et député du Parti démocratique libre (FDP) au Bundestag a déclaré qu'il ne comprenait pas pourquoi l'Allemagne avait abandonné Israël dans un forum international. Il a demandé à Heiko Maas d'expliquer pourquoi l'Allemagne avait voté à huit reprises "des critiques unilatérales" contre Israël à l'ONU. Il a écrit sur Twitter que "les amis israéliens s'attendent à juste titre à autre chose de notre part. L'Europe ne doit pas laisser tomber Israël tomber à l'ONU". Il a souligné que l'Europe avait des "responsabilités" envers Israël.

Lire l'article complet @ Jerusalem Post

mardi 27 novembre 2018

Merkel voudrait empêcher les pays de l'UE de transférer leur ambassade à Jérusalem


J Forum:
Les pays d’Europe centrale et orientale de l’UE qui ont manifesté leur intérêt pour le déménagement de leurs ambassades à Jérusalem ont été soumis à la pression d’autres pays de l’UE contre ces mouvements. Comme Benjamin Weinthal du Jerusalem Post l’a annoncé la semaine dernière, la chancelière allemande Angela Merkel a appelé le président roumain Klaus Iohannis en avril, lui demandant de ne pas déplacer l’ambassade de son pays. Weinthal a indiqué que Merkel aurait appelé d’autres politiciens européens dans le cadre d’une campagne visant à empêcher tout pays de l’UE de prendre l’initiative.

La République tchèque et la Roumanie étaient deux des cinq États membres de l’UE sur 28 qui se sont abstenus lors de l’adoption d’une résolution de l’ONU en décembre condamnant les États-Unis à cette décision. Les trois autres pays étaient la Hongrie, la Lettonie et la Pologne. La Lituanie ne s’est pas présentée pour le vote.
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vendredi 23 novembre 2018

La vérité sur George Soros, ses rapports avec les Juifs et Israël (James Kirchick)


James Kirchick, journaliste américain, chercheur associé à la Brookings Institution, auteur de "The end of Europe" @ Tablet Magazine:
"[…] Soros has also authored 14 portentously titled books, few of which are likely to be remembered. (Nobel Prize-winning economist Robert Solow, in a review titled “The Amateur,” panned his 1998 tome The Crisis of Global Capitalism as “embarrassingly banal.”) “Money is just a tool for him,” a friend of Soros told Mayer. “It’s how he manipulates a lot of things in his life.” When Mayer asked Soros “to name one thing in the world that he wished he could have,” he plaintively replied, “I want my ideas to be heard.” It seemed, increasingly, that Soros was suffering from a condition afflicting many obscenely wealthy people: He desperately wanted to be taken seriously as a public intellectual, but did not have anything very profound to say. […]
While Soros has been extremely generous in funding a plethora of organizations and individuals committed to promoting the interests of practically every conceivable identity group, there is one in whose welfare he is utterly disinterested: his own. It is ironic that the left’s new poster child for the evils of right-wing anti-Semitism has what can best be described as an ambivalent relationship to Judaism and the global Jewish community. Soros’ own view of this ambivalence is that it is a mark of universalist superiority over his hidebound, retrograde co-religionists. “I don’t think that you can ever overcome anti-Semitism if you behave as a tribe,” he told The New Yorker in 1995, tacitly blaming other, unassimilated Jews for anti-Jewish bigotry. “The only way you can overcome it is if you give up the tribalness.” Soros has given scant money to Jewish causes; The New Republic in 1994 described an “aversion to financing Jewish organizations” and a “cynical” “view” of organized Jewry, an aversion and a view which seem not to have dissipated over the ensuing decades. As for the Jewish state, Soros believes pro-Israel advocates provoke anti-Semitism. “Attitudes toward the Jewish community are influenced by the pro-Israel lobby’s success in suppressing divergent views,” he has written. Speaking conspicuously in the third person plural, he told Connie Bruck, “I don’t deny the Jews their right to a national existence—but I don’t want to be part of it.”

Fair enough. Yet it’s notable how, among the well over 100 grantees of OSF’s $3 million Communities Against Hate initiative (launched in the aftermath of Trump’s election), there are a preponderance of groups dedicated to defending transgender people and Muslims, and hardly any committed to defending Jews. Soros contributes next to nothing to the fight against anti-Semitism, one he and his defenders claim to care so much about, and in spite of the fact that, according to FBI hate crime statistics, over half of the victims of religiously motivated hate crimes in the United States are Jewish while less than a quarter are Muslim. In New York City, where Soros resides, “there have been four times as many crimes motivated by bias against Jews—142 in all—as there have against blacks,” writes Ginia Bellafante of The New York Times. And “hate crimes against Jews have outnumbered hate crimes targeted at transgender people by a factor of 20.”

Soros’ son Alexander has expressed a similar contempt for what he portrays as the parochial world of American Jewry, favorably contrasting the deracinated, cosmopolitan philanthropy of his father to the Zionist particularism of other wealthy Jews, as if the two were mutually exclusive. “The reason you fight for an open society is because that’s the only society that you can live in, as a Jew—unless you become a nationalist and only fight for your own rights in your own state,” he dismissively told the Times Magazine last summer. In 2015, the younger Soros started a Jewish political action committee, Bend the Arc. One of the first candidates it endorsed was Minnesota Rep. Keith Ellison, whose long relationship with Louis Farrakhan has been amply documented. […]"
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mercredi 21 novembre 2018

"La mémoire juive avait enregistré l'oppression comme moment d'un cycle immense, depuis des siècles"



Alain Boureau, historien médiéviste français, directeur d'études à l'EHESS. :
"Mais après la "nuit de cristal" de novembre 1938, qui inaugura la phase ultime de la persécution des Juifs allemands, Kantorowicz se résolut à quitter le pays, grâce à l'appui de ses amis le comte Bernstoff et Helmut Kupper […]

La date tardive de cet exil peut surprendre: chaque mois qui passait augmentait les risques courus par un Juif allemand. Pourtant, le cas de Kantorowicz n'est pas isolé, loin de là. A propos du serment de Berkeley, il évoquera l'aspect graduel de l'emprise dictatoriale du nazisme. Chaque étape dans l'oppression pouvait passer pour l'ultime. Seule une reconstruction du passé en saisit la dynamique inexorable, la finalité dernière. L'expérience vécue louvoie, l'histoire tranche. L'extermination nazie a un caractère irréductible; la mémoire juive avait enregistré l'oppression comme moment d'un cycle immense, depuis des siècles. Or les crises, dans ce cycle, jusqu'à la République de Weimar, se faisaient peu à peu moins aiguës. L'avènement du nazisme pouvait apparaître comme une brève anomalie dans l'accomplissement lent de l'intégration juive, bien avancée en Allemagne."
Alain Boureau, Histoires d’un historien. Kantorowicz, Paris, Gallimard, 1990, p.p. 125-126.

mardi 20 novembre 2018

Since Hitler was defeated in 1945, there has been a tendency to say "goodbye to all that" (Sean McMeekin)


Sean McMeekin, historien américain:
"Since Hitler was defeated in 1945, there has been a tendency to say "goodbye to all that", as if the exposure of the Nazi death camps truly taught the world "a lesson it will never forget"*. And yet the toxic self-pitying disease which gave rise to Nazism is still abroad in the world, if no longer prevalent in Germany itself. At its most glaringly obvious, the syndrome manifests itself in common Arab anti-Semitism, with Israel blamed for every evil which has occurred in the Middle East in modern times. But there is a subtler version of the virus coursing through the veins of the West, such as the fashionable Third Worldist autocritique which decries every sin of European imperialism while absolving the world's most wicked post-colonial regimes of responsibility for their crimes."

* This phrase appears, for example, on the back jack cover of Joachim Fest's Hitler
Sean McMeekin, The Berlin-Baghdad Express, The Ottoman Empire and Germany's Bid for World Power, Alan Lane, 2010, p. 366. (Le train Berlin-Bagdad… au cœur de la stratégie allemande en 1914-1918), par Bernard Cazes @ Futuribles)

lundi 19 novembre 2018

Le monument à la mémoire des victimes de la Shoah vandalisé à Gand


Via De Standaard:



Le monument Michael Lustig, une œuvre originale, en forme de toupie, sur laquelle sont gravés les noms des victimes gantoises de la Shoah, a été vandalisé à la veille de la commémoration de la Nuit de Cristal qui a lieu tous les ans à Gand.




samedi 17 novembre 2018

Suède : le chef d’une unité hospitalière démissionne après des actes antisémites


Contexte:
Un chirurgien suédois accusé de harceler ses employés juifs

Comme d'habitude si le Centre Wiesenthal (USA) n'était pas intervenu, rien ne se serait passé…  Les collègues de médecins visiblement n'étaient pas choqués...

Times of Israel:
Le chef d’une unité de soins dans un hôpital universitaire suédois a démissionné de son poste suite à des informations parues dans les médias portant sur le harcèlement continu exercé par un médecin sur son personnel juif.

L’ancien manager a quitté l’hôpital universitaire Karolinska, situé à proximité de Stockholm, à cause d’une « combinaison de raisons personnelles, mais aussi parce qu’il n’a pas géré la situation avec suffisamment d’efficacité », a déclaré la directrice de l’établissement Annika Tibell à la chaîne Sveriges Television dans un reportage diffusé mardi. Le chef de l’unité n’a pas été identifié.

Au mois d’octobre, le centre Simon Wiesenthal basé en Californie avait accusé un chirurgien travaillant dans l’hôpital de Tibell de harcèlement antisémite, a fait savoir le quotidien Aftonbladet.

Les dirigeants de Karolinska avaient eu connaissance « de l’antisémitisme manifeste et ouvert » du médecin à l’encontre d’au moins un employé juif depuis le mois de février mais les plaintes avaient été « ignorées », avait écrit le rabbin Abraham Cooper du centre dans la lettre. Au moins deux autres salariés juifs avaient démissionné avant celui cité par le centre Simon Wiesenthal.
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