jeudi 21 juillet 2011

L'université de Johannesburg ne boycotte pas l'université Ben Gourion

L'ONG, Association Belgo-Palestinienne Bruxelles-Wallonie (présidée par un membre de l'Université Libre de Bruxelles, Pierre Galand) affirmait le 6 juin: "La rupture des liens de l’université de Johannesburg avec l’université israélienne Ben Gourion à propos de la complicité de cette dernière dans les violations des droits de l’homme a aussi brisé un tabou et donné au mouvement BDS sa victoire la plus concrète à ce jour dans le boycott académique." Cette déclaration fracassante ne reflète pas la réalité.

David Hirsh, professeur à Goldsmiths, University of London, met les choses au point.

Source: Engage (University of Johannesburg is not boycotting Ben-Gurion University).  Traduction:


La campagne de boycott vise à faire croire qu'Israël est l'incarnation d'un mal unique et atteint cet objectif chaque fois que ses arguments sont considérés comme appartenant au débat public et légitime.

Par conséquent, même lorsque la campagne enregistre une défaite, et contrairement à ce qui se passe dans le cas d'autres campagnes antisémites, elle est traitée avec respect.

On a donc le sentiment que la fonction (més)éducatitive de la campagne est plus importante que d'obtenir l'exclusion d'Israéliens de la vie culturelle, académique et sportive de l'humanité.

Cela peut conduire les boycotteurs tout droit dans le royaume de l'absurde. Lorsque le célèbre intellectuel Slavoj Zizek a donné récemment une conférence à Tel Aviv, la campagne de boycott a essayé faire passer sa visite en Israël comme un boycott parce qu'il a parlé dans une librairie privéeQuand Roger Waters, ancien membre de Pink Floyd, a donné un concert en Israël, la campagne a essayé de faire croire à un boycott parce qu'il a joué dans un village mixte judéo-arabe.

A l'heure actuelle, les scientifiques de Université de Johannesbourg et de l'Université Ben Gourion reprennent ensemble et tranquillement leurs importants travaux.  Les deux institutions ont ratifié un accord, et Université de Johannesbourg a, officiellement en tout cas, redoublé son attachement à la liberté académique.




Les antisionistes prétendent qu'il y a un boycott tandis que les scientifiques de leurs leurs universités continuer à faire ce qu'ils font normalement, de la collaboration scientifique.

Le boycott de Ben Gourion a reçu un bon coup, mais reste toujours le mirage pour que la campagne de boycott continue son travail de dépeindre Israël comme l'État paria de l'humanité.

2 commentaires :

prof a dit…

Si Israël est un Etat à la pointe de la technologie scientifique, la Belgique est par contre à la pointe de l'antisémitisme. Pierre Galand et Co. respirent la haine d'Israël. Pas étonnant qu'avec un conseiller de cette envergure que l'ULB vire progressivement vers les actes et les propos antisémites. Je pense qu'à l'avenir, l'ULB se videra de ses meilleurs chercheurs. Ils iront là où la haine antisémite n'existe pas.

Anonyme a dit…

c'est certain que l'ULB devient gravement antisemite..où va t'on...une honte .mon petit fils étant bilingue ira à la VUB ou ailleurs....